Quantum of Solace

Même s'il lutte pour ne pas faire de sa dernière mission une affaire personnelle, James Bond est décidé à traquer ceux qui ont forcé Vesper à le trahir. En interrogeant Mr White, 007 et M apprennent que l'organisation à laquelle il appartient est bien plus complexe et dangereuse que tout ce qu'ils avaient imaginé...
Bond croise alors la route de la belle et pugnace Camille, qui cherche à se venger elle aussi. Elle le conduit sur la piste de Dominic Greene, un homme d'affaires impitoyable et un des piliers de la mystérieuse organisation. Au cours d'une mission qui l'entraîne en Autriche, en Italie et en Amérique du Sud, Bond découvre que Greene manoeuvre pour prendre le contrôle de l'une des ressources naturelles les plus importantes au monde en utilisant la puissance de l'organisation et en manipulant la CIA et le gouvernement britannique...
Pris dans un labyrinthe de traîtrises et de meurtres, alors qu'il s'approche du vrai responsable de la trahison de Vesper, 007 doit absolument garder de l'avance sur la CIA, les terroristes
et même sur M, afin de déjouer le sinistre plan de Greene et stopper l'organisation...

Critique: Ca y est, enfin, après deux ans d'attente la James Bond nouveau cru est arrivé. Après le très bon Casino Royale qui avait réconcilié beaucoup de monde avec l'espion le moins discret du monde, voici donc une suite directe (une première dans la série) très attendue (pour vous dire avec Dark Knight c'etait mon deuxième film attendu de l'année !). J'avais décidé de ne pas attendre trop du fillm, car il n'est jamais facile de passer après un très bon film, et bien malgré tout j'ai été un peu déçu.
Commençons d'abord par le bon côté : les acteurs. Il n'y a rien à dire Craig est Bond, dans toute sa puissance physique et son charisme, un Bond brut qui est une brute (D'ailleurs contrairement à ce que laissait penser CR, on a encore ici un bond qui se forme, bon normalement promis juréé il atteindra sa "maturité" dans le prochain film !). Kurylenko est une James Bond très convaincante, même si pourtant elle ne couche pas avec le héros (et oui tout sa père madame...). Judi Dench est toujours aussi talentueuse et Mathieu Amalric nous montre que son César n'était pas démérité en incarnat Dominic Greene, un méchant à tendance écolo (mais pas dans le sens que l'on pourrait imaginer).
Premier truc qui va pas : le réalisateur Marc Forster. Globalement tout va très bien c'est bien filmé. Sauf que ce monsieur a découvert les joies du montage parallèle. Si ça passe très bien dans la scène de la Tosca, et l'effat est moins interrésant lors du Palio. De même, le réal s'est éssayé au style caméra à l'épaule pour la course poursuite dans Sienne. Loin d'avoir quelque chose d'impressionnant, l'ensemble est alors fouilli, le pire étant dans la scène dans le batiment en rénovation ou Bond est suspendu à une corde et où l'on ne comprend pas vraiment ce qui se passe.
Enfin peut-ëtre le point qui me fait le plus tiquer : le scénario. Ce Bond est le plus court de la série, c'est une erreur, il manque un bon quart d'heure de péllicule à ce film, non pas en scène d'action mis justement en scène d'exposition. Tout s'enchaïne à la suite dans le film sans parfois laisser le temps de stopper le rythme est d'expliquer les tenants et les aboutissants.Certains détails sont sous-expoités, comme le personnage de Greene, la question des ressources naturelles (la révélation de l'objectif réel du méchant est assez plat), même la problématique de la vengeance laisse un gout d'inachevé. De plus à vouloir trop s'éloigner des Bonds classiques on n'a plus vraiment l'impression d'être dans un film de James Bond (et pourtant pleins de détails sont là), alors que Casino Royale réinventait tout cela avec talent. Quand à l'intrigue générale de l'organisation son secrète, à part son nom on en apprend pas grand chose finalement !
Le pire c'est que Quantum of Solace n'est pas un mauvais film, c'est un éxcellent film d'action, mais on à l'impression qu'ils ne sont pas allé au bout du potentiel du film qui possède des thématiques intérréssantes : Vengeance, organisation mondiale non pas du crime mais surtout des înterets. Aspect bien/mal finalement éffacé au profit du jeu des interets de chacun, questions environnementales. Le film aurait pu être une suite d'extreme qualité à Casino Royale (dont on prend conscience encore un peu plus du coup du petit bijou qu'il est), mais aura un mérite : nous donner l'espoir d'un Bond23 du feu de dieu avec désormais THE James Bond, mais attention, pas celui qu'on à connu au XXème siècle, mais un Bond Next-Gen brut mais aussi subtil, espion mais aussi tueur (en costard Tom Ford s'il vous plait ^^). Mais pour cela il faudra attendre le 2ème semestre 2010.