Réalisé par Danielle Thompson
Scénario de Danièlle et Christopher Thompson
Avec  Karin Viard, Dany Boon, Marina Foïs, Patrick Bruel, Emmanuelle Seigner, Christopher Thompson, Marina Hands, Patrick Chesnais, Blanca Li, Laurent Stocker, Pierre Arditi
Durée : 1h40
Sortie le 18 février 2009

Synopsis : Un dîner, c'est la dictature de l'apparence : on se fait beau, on rit, on raconte, on frime, on partage souvenirs et projets. Les angoisses sont cachées sous l'humour et les chagrins étouffés par les éclats de rire. Et pour quelques heures, on y croit ! C'est ça le principal...
Si on a le bon code et que l'on respecte les autres, cordialité, hypocrisie, bonne humeur, on risque de passer une bonne soirée... Mais les masques tombent dès le chemin du retour.


Critique : Ah j'étais vraiment pas parti avec de bonnes dispositions, faut dire qu'une soirée Label UGC, ça nous fait toujours craindre un peu (en plus j'étais un peu chafouin, la séance était à 19h30, c'est super tôt !). Mais vraiment je n'ai pas été déçu, peut-être même un des meilleurs labels que j'ai pu voir pour l'instant, mais avec une réalisatrice et un casting pareil, c'est à se demander si ce film a besoin d'un label ! Oubliez le titre, qiui finalement n'est qu'un gimmick du film. Le film est donc centré autour d'un repas, mais attention le sujet du film ce n'est pas le repas mais les personnes qui vont être réunies pour des raisons extrêmement diverses autour-et où "tout le monde fait semblant d'aller bien", mais dont de nombreuses connexions vont se lier et se délier au cours de la soirée. On assiste d'abord à la préparation du repas : les invités qui décommandent, ceux qui sont rajoutés, ceux qui n'ont pas trop envie d'y aller parce qu'ils ne veulent pas aller se faire chier. Un certain nombre de connexions, de mensonges sont déjà en place. Puis c'est le repas, des gens se rencontrent, d'autres se retrouvent, on commence à comprendre des choses mais d'autres restent bien cachées. On est encore à ce moment à se demander si le film ne risque pas de basculer dans un vaudeville tout autour du dîner quand soudainement on quitte le repas pour arriver un an plus tard, alors qu'un autre repas, réunissant les mêmes personnes est envisagé. Sauf que tout a été bouleversé depuis le diner d'origine. En découvrant leur avenir on en comprend que mieux le présent et tous les non-dits de ce repas, auquel on revient qu'on observe jusqu'à la fin,avec bien sur le retour des personnages en voiture qui ne se gênent pas de critiquer le dîner auquel ils ont assisté. Je conçois que tout ce que je dis peut paraitre confus, mais il est difficile de résumer toutes ces fameuses connexions sans en dévoiler trop l'intrigue. Enfin peut on parler d'intrigue ? Je parlerais plutôt de "tranche de vie" dans ce cas.
Pour bien interpréter toutes ces connexions entre ces personnages très divers il fallait un bon casting, et c'est vraiment le cas. C'est un film choral dans toute sa splendeur, pas un personnage ne phogocyte l'autre (même si le personnage de Karin Viard est le plus "central" de tous) que ce soit dans l'histoire ou dans l'interprétation. Ici pas de comédie lourde à la française, tout est en finesse et dans un certain réalisme, et ça ne rend le film que plus drole encore. Et comme ça ne suffisait pas, en plus il ya le Bigos...
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